We Are Wolves est un groupe québécois composé du chanteur/bassiste Alexander Ortiz, du clavier/chanteur Vincent Levesque et du batteur/chanteur Antonin Marquis. Il a deux albums au compteur, Non-Stop Je Te Plie en Deux et Total Magique. On pourrait décrire son style de (quasi) tous les genres musicaux possibles -electro rock psyché lo-fi noisy dance expérimentale house hardcore post punk pré tektonick- et citer des dizaines de groupes influents tant les trois compères de We Are Wolves sont inclassables.
Robin Sparkles est LA chanteuse canadienne. A son actif, un seul album, paru en 1993, épuisé depuis des années. Espérons que Make It Sparkle! sera un jour rééditer, en attendant on peut tout de même écouter son single Let's Go To The Mall et sa non moins merveilleuse B-side Sandcastles In The Sand. Mieux, on peut voir les clips de ces deux titres. Kitsch serait un euphémisme, donc je dirai qu'ils sont simplement merveilleux, intenses, poignants. Tous deux dans un registre différent, Robin Sparkles réussit avec brio à varier son style avec cette facilité déconcertante qu'ont toutes les grandes stars internationales -ou pas. D'ailleurs, un sublime T-shirt de son immense tournée Sparkles Mall Tour de 93 est en vente jusqu'à fin Mai sur Glarkware. Qui plus est, elle est actrice, on peut la voir chaque semaine dans l'hilarante série How I Met Your Mother. On peut donc dire que c'est une artiste complète.
En passant, j'aurais pu mentionner le clip de You Just Got Slapped par Marshall Eriksen, le T-shirt qui va avec (toujours sur Glarkware jusqu'à la fin du mois), le blog d'Anna et sa chanson de 20 minutes (certainement la meilleure chanson au monde), le slapcountdown.com qui n'est plus, et j'en oublie certainement d'autres ...
Think About Life, formé en 2005 à Montreal, se compose de Graham Van Pelt (que j'ai mentionné récemment), Matt Shane et Martin Cesar. Ils sont partis en tournée avec entre autres Wolf Parade et les britanniques d'Art Brut en 2005 avant de sortir un très bon album éponyme en 2006.
Hier matin, Kissing The Beehive devenait At Mount Zoomer. Hier soir, Kissing The BeehiveLive Compilation laissait sa place à At Mount Zoomer, L'ALBUM.
Il y a moins de chansons certes, les quatre cinq inédites étant dégagées (et la plupart remaniées, quelques-unes renommées), mais le son est là. Et puis c'est un album de Wolf Parade quoi. Le second. Largement mieux que le premier, comme le deuxième Sunset Rubdown est largement mieux que le premier. Plus éparpillé mais travaillé au millimètre près. Que neuf titres mais quels titres. Rien à jeter, même ceux en dessous des quatre minutes sont grandioses, tous sont alambiqués et théâtraux, à l'image des Islands Wolf Parade ne sont pas là pour livrer un énième album d'indie rock ou d'indie pop ou de pop rock ou autres ; Wolf Parade sont là pour en foutre plein la gueule, pour faire comprendre ce qu'est un album dans son ensemble, pour se rendre compte qu'une chanson en elle-même devrait déjà filer des frissons, et qu'a fortiori neuf à la suite devraient avoir l'obligation d'assembler un chef d'oeuvre et rien d'autre. Vive le Canada : Masterpiece again !
Arm's Way est là et c'est un des albums de l'année, quelle surprise ...
Islands ont une incroyable facilité à la mélodie complexe et imparable, entre instruments épars grandiloquents et envolées lyriques qui en font pas des tonnes, juste assez pour chialer à chaque chanson. Alors que le premier était certes fabuleux mais possédait deux compositions 'hawaïennes' assez funky et un instrumental plutôt inutile, Arm's Way est quant à lui plus maîtrisé et ne connaît aucun temps mort ; il ne contient que des pépites pop alternant merveilleusement entre intensité psyché et power pop, on chiale puis on rit, il y a milles idées dans chaque chanson et c'est ce qui est formidable chez Islands. En plus des montées et descentes de la magistrale voix de Nick Diamonds, bien entendu. Recommandé d'écouter une à deux fois par jour pour péter la forme. Hormis une ou deux, toutes les chansons de l'album sont connues des fans mais le son est là, le fouilli live laisse place à une magnifique folie travaillée. J'ai choisi To a Bond, encore inconnue il y a deux semaines, qui possède le plus beau refrain du monde ; In the Rushes parce que c'est l'une des plus percutantes du lot et qu'elle part merveilleusement dans tous les sens, trois chansons en une ; et Vertigo puisqu'elle finit en beauté sur onze sublimes minutes un album juste parfait. Je suis à court d'adjectifs donc : Masterpiece.
Etonnant, il n'y a pas qu'en Angleterre et en Allemagne qu'on fait de la bonne musique électronique, il y a aussi au Canada. Ici, Toronto pour être plus exact. Crystal Castles sont Ethan Kath et Alice Glass, le premier joue des instruments pendant que la seconde "chante". La house se voit dépossédée, on a plus affaire à de l'electro mais à une voix. Ca hurle, ça dégobille sa haine en épars cris stridents, c'est désarticulé mais puissant, c'est du n'importe quoi aux mélodies intenses et concises. Dépendance immédiate.
Le style du groupe, c'est ça : "Crystal Castles' music uses unusual instrumentation such as placing an Atari 5200 sound chip inside a keyboard in order to produce a sound that has been described as having "ferocious, asphyxiating sheets of warped two-dimensional Gameboy glitches and bruising drum bombast pierce [the] skull with sheer shrill force, burrowing deep into the brain like a fever". Indie music review website, Pitchfork, gave a positive review of Crystal Castles' remix of "Leni" by GoodBooks, and described the style as "pitch-shifted vocal snippets [that] ricochet like pinballs around Crystal Castles' patented 8-bit synths"." Sur leur myspace est inscrit Trash/Trash/Trash. Tu m'étonnes.
Après des tonnes de remix (The Little Ones, Liars, GoodBooks, la délicieuse Uffie, The Whip, Klaxons, Bloc Party) et une poignée de singles/EPs, le duo sort son premier album en mars dernier. Un des debut album electro de ce début d'année avec, bien que sensiblement différents, les Whip et Does It Offend You, Yeah ?.
Pour le plaisir : Trivia (comme on dit chez les geeks wikipediens)
- voilà d'où vient le titre de la chanson Alice Practice : "Crystal Castles, named after the Crystal Castle from the She-Ra franchise[12], formed in December 2003 as a project by Ethan Kath. April 2005, Alice Glass recorded vocals for five original instrumentals by Kath. The band's first single was recorded "accidentally": a microphone test by Glass was released into the public domain through MySpace as "Alice Practice" in September 2005. Glass was not aware that it had been used until record companies heard the song and contacted the duo to offer them record deals."
- qui de l'oeuf ou de la poule je ne sais pas mais en tout cas d'après les dires, ce serait Timbaland qui aurait complètement pompé le dernier single du duo, Courtship Dating, en composant le son de la chanson Ayo Technology qu'il a filé à 50 Cent. "Preuve".
L'album de hip-hop du début d'année c'est Afterparty Babies pour moi. Bon, je connais pas tous les albums de hip-hop qui sont sortis depuis trois mois mais sur la dizaine que je connais, celui-là l'emporte haut la main. Et en plus, coup de chance, il est canadien. Cadence Weapon en vrai c'est Rollie Pemberton. Il commence à rapper à 13 ans puis écrira plus tard des chroniques de rap sur Pitchfork et aussi Stylus. Mixtape Cadence Weapon is the Black Hand et excellent premier album Breaking Kayfabe en 2005. Il fait une tournée en 2007 en compagnie de Final Fantasy, puis sort il y a quelques semaines son deuxième effort, le fabuleuxAfterparty Babies qui se termine sur un We Move Away débutant hip-hop pour finir electro clash épileptique. Grosse claque.
Under Electric Light est l'objet d'un seul homme, Danny Provencher. Et c'est toujours impressionnant (ou gonflant pour les envieux) autant de talent quand on sait qu'une seule personne est à l'origine de chansons comme The City et This Moment. Le bonhomme se revendique de New Order, The Radio Dept., My Bloody Valentine, Ride, Slowdive et The Notwist. Et on y a droit à la première écoute. Les influences sont là -j'ajouterais un peu de Maps également- sans pour autant éclipser la force des compositions. Puis, à la seconde écoute, on oublie tout. Les arrangements prennent le pas sur le reste, sur la musique passée, écoutée ces vingt dernières années, comme Maps a su le faire récemment, et les chansons se révèlent véritablement, prennent une ampleur autre, répandent une ambiance à la fois feutrée et percutante. New wave éthérée, limpide, pop dépouillée, divine, et une voix juste et suave, simple et irrésistible. Deux chansons de son second EP Blue sont en écoute sur son Myspace, Night Out et The City, toutes deux remarquables. Son troisième, After The Blue, est lui dévoilé en entier, quatre titres mis à nu sur sa page bleue, juste sublimes et rien d'autre.
Que ce soit dit : Born Ruffians est le nouveau meilleur groupe canadien du monde. (comment ça, je me répète ?)
Born Ruffians se composent de Luke Lalonde (chant et guitare), Mitch Derosier (basse) et Steven Hamelin (batterie). Ca a l'air classique comme ça, mais en fait c'est fou. Les instruments font un peu n'importe quoi, d'autres viennent s'ajouter à ces trois-là, des choeurs et des sifflements fusent, des handclaps dérident pendant que le chant prend au coeur à défaut des tripes. Ils sonnent comme du Tapes 'n Tapes qui sonnent comme du Modest Mouse qui sonnent comme du Figurines qui sonnent comme du Atlas Sound qui sonnent comme du Panda Bear. Bref, comme je disais précédemment, un des nombreux groupes à suivre. Vraiment.
Que ce soit dit : Plants & Animals est le nouveau meilleur groupe canadien du monde.
Ils ont sorti en 2004 un EP éponyme répondant au doux nom de Plants & Animals (c'est facile de faire des vannes à la Jamel). Onze démos qui situent déjà un peu la patte du groupe. Durant l'été 2007, ils enregistrent le EP With/Avec de quatre chansons pour, tout de même, une durée de 25 minutes. La griffe du groupe est sortie, acérée et mordante (ça veut rien dire mais je suis pas là non plus pour faire du Bégaudeau, j'ai un train à prendre dans une demi-heure), lacérant l'indie rock d'un coup puissant. 2008 : Parc Avenue. Que dire de plus sinon que ce groupe parvient à sortir de nouveaux chefs d'oeuvre, onze pour être exact, qui en fait (avec MGMT - Weekend Wars, chanson de l'année haut la patte -, Throw Me The Statue - Yucatan Gold suit pas loin derrière -, et en vrac Atlas Sound, Beach House, Black Kids, Bon Iver, Born Ruffians + une cinquantaine d'autres si l'on suit l'alphabet (pour l'instant, bien sûr ...!), et dans une moindre mesure Vampire Weekend - rien que pour la fantastique M79 et ses cordes classiques originales) un des groupes à suivre du moment dans le buzz hypique actuel (Jamel vs. Bégaudeau, approved by me, myself and i).
"Their full-length debut Parc Avenue was released on February 26, 2008 and featured string parts by Sarah Neufeld of The Arcade Fire. It will be released on March 25, 2008 in the United States."
Miracle Fortress est composé de Graham Van Pelt et c'est tout. Van Pelt fait partie du groupe Think About Life aux côtés de Matt Shane et Martin Cesar. Après le Ep Watery Grave en 2005, c'est en 2007 que Miracle Fortress sort son premier album Five Roses. En live, il est accompagné par Jessie Stein (guitariste de The Luyas et SS Cardiacs), Jordan Robson-Cramer (batteur de Sunset Rubdown et Magic Weapon) et Adam Waito (clavier de Telefauna).
Shane Nelken est la tête pensante de The Awkward Stage qu'il a créé après avoir bossé dans un crématorium. Ami de A.C. Newman avec qui il partage la même indie pop débraillée et lumineuse, Nelken sort finalement son album solo Heaven Is for Easy Girls en 2006 sur Mint Records. Et ça marche un peu mieux que l'aventure solo de Newman puisque sa fabuleuse chanson We're Going For A Ride fait un petit carton au Canada et arrive notamment 94e chez CBC Radio 3 en 2006. Et puis quand on met une chanson aussi sublime que West Van Girl à la fin de son album, c'est normal qu'on soit reconnu.
Puisque Broken Social Scene est un supergroup et un super groupe, je vais parsemer Canada Hot de posts sur chacun de leurs albums. Et je commence cool avec la B.O. qu'ils ont fait récemment de The Tracey Fragments Score. Pas passionnante mais assez pour patienter jusqu'au prochain post - à défaut d'un prochain album.
The Most Serene Republic sont un sextet venu tout droit d'Ontario. A l'origine appelés Thee Oneironauts
[Originally formed in mid-2003 by Ryan Lenssen and Adrian Jewett under the name Thee Oneironauts (O-nye-rawn-nauts), the pair recorded and self-released an EP entitled Night of the Lawnchairs on Lenssen's GROK Studios imprint, based on the concept band Rushing to Redlights started by Lenssen. Thee Oneironauts grew to trio status with the addition of Nick Greaves on guitar.]
Une seconde version de l'album a été réalisée sur Arts & Crafts, ce qui permet de poster ici davantage de chansons. Le groupe sera le premier qui n'a aucun lien avec les Broken Social Scene à signer sur ce label.
Hot Hot Heat a été l'un des meilleurs groupes du monde. C'était en 2002, à la sortie du EP Knock Knock Knock. Puis un peu aussi peu de temps après, dans la même année, au moment de Make Up the Breakdown. Les quinze meilleures chansons du groupe sont là. Il aurait pu les éparpiller tout au long de leur carrière mais non, il a préféré tout sortir la même année. 2002. Enivrement, excitation, explosion. Orgasme. Auparavant, Scenes One Through Thirteen possédait la très bonne You're Ruining It for Everyone. Plus tard, la moitié de Elevator et Happiness Ltd. sera parfaite quand l'autre s'avèrera malheureusement plus poussive, pas loin des Killers période Sam's Town/Sawdust. Sur le dernier tout de même, la seizième meilleure chanson de Hot Hot Heat : Outta Heart (sur laquelle, comme Howlin' Pelle Almqvist -The Hives- avec Won't Be Long, chante. Susurre. Avec une voix normale. Pas la voix aigue qu'il a sur n'importe quelle autre chanson. D'abord surprenant, le titre vire vite addictif, magnifique, quasi mythique même. Un chef d'oeuvre quoi). Mais sur le dernier hélas leur plus mauvaise, une reprise de 5 Times Out Of 100 (originellement parue sur Knock Knock Knock) qui non seulement n'apporte rien, mais qui plus est se voit (dé)compléter d'une envolée lyrique qui gâche tout (cette foutue envolée lyrique à l'origine des mauvaises moitiés d'albums).
On fait pas dans l'ordre, ce serait trop facile. Donc après The Unicorns il y a Islands. Ils ont sorti le fantastique Return To The Sea en avril 2006 et vont sortir Arm's Way en avril 2008.
Ils ont enregistré leur premier album dans la chambre de Jamie Thompson à Montreal. Le second a été enregistré à Los Angeles par Rob Schnapf.
Des membres de Wolf Parade, Arcade Fire et A Silver Mt. Zion ont participé à Return To The Sea. Arm's Way comportera les titres The Arm, Pieces of You, In the Rushes et Vergito (If it’s a Crime).
The Besnard Lakes viennent de Montreal, formés par Jace Lasek et Olga Goreas, mari et femme, auxquels viennent s'ajouter Kevin Laing, Nicole Lizée et Steve Raegele. Ils ont enregistré un excellent premier album, Volume One, en 2003 qui a assez peu fait parler de lui.
Puis est paru en février 2007 le fabuleux ...Are the Dark Horse sur le label rouge à tâches dorées Jagjaguwar. 8 titres de post-rock psychédélique, de choeurs poignants, de pop expérimentale, d'instrumentations épiques. Ont participé à l'album :
Heather Schnarr – violin (on "Disaster", "Because Tonight", "Rides the Rails")
Sophie Trudeau – violin (on "Disaster", "Rides the Rails")
Chris Seligman – French horn (on "Disaster", "Rides the Rails")
Billy Boufford – flute (on "Disaster", "Rides the Rails"), soprano saxophone (on "Disaster", "Rides the Rails")
Jonathan Cummins – guitar (on "And You Lied to Me", "Devastation")
Eric LaRock – bass (on "Devastation")
Jerimiah Bullied – guitar (on "Devastation")
George Donoso III – drums (on "Devastation")
Jean-Paul Terron – drums (on "Devastation")
The Fifth String Liberation Singers Choir – vocals (on "Devastation")
Déjà mentionnés précédemment mais ils sont impossibles à oublier. Leurs albums sortent en ce moment et sont formidables.
Aussi bien en solo qu'accompagné de sa dulcinée, le Bowie canadien fait des ravages. Il n'a jamais chanté aussi tendrement sur Blue Flower/Blue Flame, composition fluide, presque susurrée qui ouvre son dernier chef d'oeuvre Trouble In Dreams. Plaza Trinidad et son final fou de lalala dépote, Foam Hands est toujours aussi formidable et la pièce maîtresse Shooting Rockets (From the Desk of Night's Ape) est simplement magnifique.
Chez Hello, Blue Roses c'est Sydney Vermont qui illumine les compositions. Le folk acoustique ne reste là qu'au second plan, c'est la voix de Sydney qui relève les accords de guitare et les notes de piano. Elle rappelle vaguement Kate Bush, s'envole dans les airs comme dans un opéra pour ne jamais attérir. L'enchaînement Coming Through Imposture/Golden Fruit/Come Darkness en milieu d'album est assez phénoménal.
Entire Cities jouent ce qu'ils appellent du punk psychédélique. A forte tendance country alternative, les sept énergumènes de Toronto expérimentent la musique, dérangeant Limbeck et Brakes dans leur folie, conviant l'originalité de Little Barrie à la noirceur de Blanche, mêlant assidûment/acidement tous les groupes d'indie pop mignonne à base d'instrumentations délicieuses, aussi bien canadiens (The New Pornographers, Apostle Of Hustle, The Unicorns, Immaculate Machine) qu'américains (Bishop Allen, The Terrordactyls, Coconut Records, The Deadly Syndrome). Ils se nomment Simon Borer (guitare, chant), Tamara Lindeman (banjo, chant), Brendan Howlett (basse, trompette), Dwight Schenk (guitare), Ruhee Dewji (flûte, chant), Paul McCrady (clavier, chant) et Paul Weadick (batterie, chant) + Josh Lyon (clavier, accordéon, chant), Stefanie Bruce (harpe) et David Missio (guitare). Voici leur biographie :
"From gratuitously confusing time signatures to delightfully simple hooks, from meticulous choral and instrumental arrangements to their glorious train wreck of a live show, ENTIRE CITIES seem to have a personality disorder. The loosely defined orchestral rockabilly sound is the construct of no less than ten musicians, artists, writers and actors hell-bent on throwing the best party of the night each and every time they play. Discordant, melodic, barn-burning and mournful; ENTIRE CITIES' eclectic line up and musical influences make them feel like a band that is perfectly and precisely stumbling towards something big.
ENTIRE CITIES have fast become a mainstay on the Toronto club scene. From their initial, stripped down introduction at the Bedsprings Talent Show in April of 2006 to the current whirling dervish returning from touring the east coast, ENTIRE CITIES are undisputedly a live band, and one on a mission."
Ils n'ont sorti pour le moment que le fabuleux EP Centralia et c'est pas assez. Il en faut plus. Et vite !
Esmerine est un groupe instrumental de Montréal formé par Bruce Cawdron et Beckie Foon. Ils ont participé/ont fait partie de Godspeed You! Black Emperor, A Silver Mt. Zion et Set Fire To Flames. Ils ont réalisé deux albums au sein de Esmerine. Le premier, If Only a Sweet Surrender to the Nights to Come Be True, est paru en mai 2003 ; le second, Aurora, en mai 2005. Leur post-rock intègre divers instruments comme le violoncelle et le xylophone.
Et sinon, important : A Silver Mt. Zion sortent sous leur nom devenu officiel Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra and Tra-La-La Band leur cinquième album renommé 13 Blues for Thirteen Moons en mars prochain.
(untitled)
(untitled)
(untitled)
(untitled)
(untitled)
(untitled)
(untitled)
(untitled)
(untitled)
(untitled)
(untitled)
(untitled)
1,000,000 Died to Make This Sound - 14:42
13 Blues for Thirteen Moons - 16:45
Black Waters Blowed/Engine Broke Blues - 13:05
BlindBlindBlind - 13:17
Quatre titres, quatre pépites ; 1 heure, 1 chef d'oeuvre. Si, c'est encore possible.
Les canadiens doivent être super bons au Uno. A tous les jeux, en fait. Je suis sûr que ce sont les genres de personnes à dire "oh lala, regardez comme il neige" en pointant du doigt la fenêtre et mettre un cinq rouge par-dessus un trois jaune. Ou à avancer de six cases au lieu de quatre. Ou même s'occupent-ils tout simplement des scores. Ou de la banque. Bref les canadiens, c'est certain, doivent tricher. Car il est humainement impossible de pondre autant de bons disques. Juste impossible. Ici, c'est A. C. Newman, leader de The New Pornographers, qui a sorti le génial The Slow Wonder en juin 2004, malheureusement passé relativement inaperçu par chez nous. C'est vraiment dommage car on touche encore une fois à la pop délurée des New Pornographers, peut-être un peu moins power, encore que. Des instrumentations baroques (mon dieu, ce The town halo ... !), des refrains imparables, des effets de voix barrés, bref de l'indie rock déjanté donc parfait - dont la chanson On the Table se voit présente sur la compilation Music from the OC: Mix 4 de 2005.
Après avoir vaguement entendu Dan Bejar sur la chanson Hello, Blue Roses sur le MonEspace du groupe Hello, Blue Roses pendant plus de deux mois, j'avais peur que The Portrait Is Finished And I Have Failed to Capture Your Beauty me déçoive. Mais au final, non. Au contraire, il est même très très bon. Hello, Blue Roses ne s'avère être en fait qu'un amuse-bouche tant les treize autres compositions sont aussi - pour la plupart plus - mélodiques et envoûtantes.
"Visual artist Sydney Vermont and her man Dan Bejar (Destroyer, The New Pornographers, Swan Lake) formed Hello, Blue Roses in Vancouver in 2005. Sydney writes the songs & Dan arranges them. Song ideas were knocked back and forth over a period of 2 years. Last year Dan & Sydney took time out of regular life to be together, write, read and think about life differently; It was in the balmy climes of their home away from home - Malaga, Spain - that the originals that make up their debut album, The Portrait Is Finished And I Have Failed to Capture Your Beauty... took real shape. In mid 2007, Hello, Blue Roses committed these songs to tape with the help of friends and family after their return to Vancouver at longtime fave spot JC/DC studios. Roses cite 60s faves (Bridget St. John, Bill Fay, the group sing of Trees Community), 80s AOR (Prefab Sprout & Kate Bush) and the cheery mysticism of young Scotland ( Orange Juice & Felt) as musical influences to their sparsely populated, timeless pop sound."
Les arrangements sublimes à la guitare acoustique de Dan Bejar, la voix magistrale un peu d'opéra de Sydney Vermont : 14 titres à la beauté simple. Parfois, il ne faut pas plus.
L'album n'est pas encore sorti (fin janvier) que Hello, Blues Roses se voient déjà réinterprétés par un autre groupe. En l'occurence, il s'agit de Ruby Isle, jeune groupe américain fort sympathique qui s'essaie à de nombreuses reprises (dont The Raveonettes, Sonic Youth et Kate Bush).
Apostle Of Hustle a vu le jour en 2002 grâce à Andrew Whiteman, l'un des guitaristes de Broken Social Scene. Après deux groupes (Bourbon Tabernacle Choir et Que Vida) et un effort solo en 95 (Fear of Zen), le voilà aux commandes de Apostle Of Hustle, rapidement rejoint par Julian Brown et Daniel Stone. Ils sortent un excellent premier opus en 2004, Folkloric Feel, dans lequel se mêlent influences latines et folk endiablé.
Début 2007 paraît National Anthem of Nowhere, où la world music se fait davantage ressentir, jonglant entre rythmes cubains et textes en espagnol, et où l'indie rock dévoile des claviers à vif et un dub sauvage (pour preuve, entre autres, le fantastique The Nakes And Alone).
Entre la démesure épique de Arcade Fire et la power pop psyché des New Pornographers se pose le rock baroque de Immaculate Machine.
"Immaculate Machine are a Canadianindie pop band from Victoria, British Columbia. The group, which is made up of Brooke Gallupe on guitar, Kathryn Calder on keyboards, and Luke Kozlowski on drums, released two self-published albums before signing with Mint Records in early 2005; their Mint Records debut, Ones and Zeros, came out on September 6, 2005, and they supported the album with a tour of Canada and the United States. The band makes frequent use of two and three-part vocal harmonies; all members share vocal duties both live and in the studio.
The band began attracting national and international attention in 2005 when Calder became a sometime member of The New Pornographers, appearing on the album Twin Cinema and touring with the band. Calder is the niece of New Pornographers leader A.C. Newman.
The band's name is taken from the lyrics of One-Trick Pony from the album One-Trick Pony by Paul Simon.
In early June 2007, the band's song, Jarhand was featured as the iTunes free single of the week."
Le groupe a débuté les hostilités avec The View, un passionnant EP de 6 titres ne contenant que des perles. S'ensuit Transporter l'année d'après, tout aussi imparable et délirant. Ones and Zeros paraît l'année suivante encore, en 2005 donc, et fait davantage le pont entre Grandaddy et Weezer - ou entre Pinback et Stars - ou entre Ozma et Spoon ... Bref. En 2006 sort le EP Les Uns Mais Pas Les Autres qui comporte six chansons tirées du précédent album traduites en français. Et last but not least, le fantastique Immaculate Machine's Fables est paru cette année, troisième effort du groupe et troisième réussite, avec des vrais morceaux de beau monde dedans.
Fox Jaws ont sorti cette année leur excellent debut albumGoodbye Doris.
"When Goodbye Doris is all said and done, there’s not much else to say or think. It’s the kind of music that leaves you breathless, out of words, out of thoughts… and music that can do such things should be treasured…" — Audio Blood online magazine, 2007.
Petite biographie :
"Deep within the domain of commuters, on the very edge of cottage country, lies the The Fracture Room, the rehearsal space and studio of Barrie, Ontario's Fox Jaws -- a group of friends and musicians who spend their time skirting the edges of music and the meaning of life in a not-so-small town in present-day Ontario. First known as Doris Day, the band has now changed their name to avoid the inevitable lawsuit that would likely ensue their coattails, forging forth with a proud identity and sound of their own.
After the release of their debut recording, an EP fondly entitled Extended Play, Fox Jaws brought forth a sophomore effort with their self-recorded EP, The Fracture Room Sessions. It seemed to capture the live sound and energy that the band had crafted over the first 2 years of its existence. Around this time, the band supplemented its original line-up of Dan Allen (guitar, keys, vocals), Brandyn Aikins (drums, vocals), Derek McColeman (guitar) and Brock Swanek (bass) with young lady vocalist Carleigh Aikins followed by seasoned guitarist/keyboardist Andrew Shropshire, adding new elements of depth and subtlety to both The Fracture Room Sessions and to the intense wall of noise style soundscapes created during their live performances. In addition, this shaped a strong family dynamic (Dan and Derek, and Carleigh and Brandyn are siblings), creating a grand cohesive unit. Additionally, later in 2007, long-time comrade Evan Rosevear joined the ranks and replaced Brock Swanek as bass player.
The band has just released their debut full-length entitled Goodbye Doris recorded by Ryan Mills (Most Serene Republic, Born Ruffians, Old Soul) in both his Toronto studio and the Fox Jaws homestead. The album has been released independently by the band to a good handful of great reviews; critics like NOW magazine, EXCLAIM, and Chromewaves.net have given the band's debut Goodbye Doris some sweet love: "Fox Jaws are real people ... But what they create is on the verge of brilliance, what they live are lives worth documentation, when they die it sounds amazing, when they breathe it brings the audience to life." -- Exclaim
In the past years Fox Jaws has had the pleasure of partaking in a wide variety of musical events; this includes sharing the stage with The Constantines, Wintersleep, Cuff The Duke, Grizzly Bear, Tokyo Police Club, The Meligrove Band, The Junction, Matt Mays, and The Most Serene Republic; having their music used in an independent skateboarding video ("First One's Free") and in the full-length film, "Fuel" as well as being featured at Pop Montreal, Over the Top, NXNE, Barrie Jazz, and SCENE festivals. Fox Jaws has frequented the Toronto Music scene, being invited to headline at places like the Legendary Horseshoe Tavern, the Mod Club and the Drake Hotel.
The group, now over four years old, with a new LP, a new name and quickly rising popularity will shortly be arriving in your town with hopes of infecting all with the Fox Jaws bug. With the willingness to play anywhere, anytime, some friends to help them along the way, and a desire to "put Barrie on the Map," the future looks promising for Fox Jaws, indeed."
